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Il y a des livres qu’on oublie aussitôt refermés.
Et puis il y a ceux qui vous accompagnent en silence, qui vous murmurent des mots justes dans les nuits les plus longues, qui viennent toucher une part de vous que vous ne saviez même pas blessée.
Je n’ai jamais cru aux recettes toutes faites pour « réussir sa maternité ». J’ai essayé pourtant. Les to-do lists, les routines du soir, les conseils bien intentionnés glanés sur les réseaux. Mais rien ne m’a vraiment préparée à ce que signifie élever et accompagner ses enfants tout en restant une femme vivante, entière, debout.
Et puis un jour, ou plutôt plusieurs jours, j’ai rencontré trois livres. Pas des guides de parentalité classiques. Non. Trois œuvres très différentes, mais qui, chacune à leur manière, ont réorienté ma façon d’être mère.
Il y a eu la Bible, lue et relue, mais redécouverte sous un autre regard : celui d’une mère en quête de grâce, pas de perfection.
Puis « Ancré » de Deb Dana, qui m’a offert un pont entre ma physiologie, mes émotions, et ma capacité à aimer en sécurité.
Et enfin « N’aie pas peur de savoir » de Yolande Mukagasana, un témoignage bouleversant qui m’a invité à ne plus détourner le regard, même face à l’indicible.
Ces trois livres m’ont rendue plus présente, plus libre, plus humaine.
Alors aujourd’hui, j’ai envie de les partager avec vous. Des textes qui peuvent, peut-être, vous parler à vous aussi. Dans vos doutes, vos colères, vos joies immenses et vos fatigues indicibles.
Prenez ce qui résonne. Laissez le reste. Lisez avec le cœur ouvert.
Table des matières
ToggleLa Bible
✍️ L’auteur ? Une main invisible… et des cœurs très humains
La Bible, c’est un peu comme cette vieille malle qu’on garde dans le grenier, qu’on pense connaître… jusqu’au jour où on l’ouvre vraiment. Derrière les pages un peu poussiéreuses, les mots parfois durs ou énigmatiques, j’ai découvert un texte vivant. Bouleversant. Immensément humain, et mystérieusement divin.
Son « auteur »? Ce sont surtout des dizaines de voix (prophètes, poètes, pasteurs, marginaux, rois) qui racontent l’histoire d’un amour fou, tenace, libre. Celui d’un Dieu qui ne cherche pas des héros parfaits, mais des cœurs sincères, fatigués, cabossés.
📚 En résumé
Ce qui m’a frappée quand j’ai commencé à lire la Bible avec les yeux d’une mère, ce n’est pas tant les miracles, les grandes prophéties ou les batailles. Ce sont les histoires intimes. Les silences. Les prières murmurées, les cris étouffés.
On y croise Anne, qui supplie Dieu de lui accorder un enfant. Sara, qui rit de désespoir devant l’impossible promesse d’une grossesse tardive. Marie, jeune, isolée, enceinte dans des conditions précaires. Ou encore Rachel, Élisabeth, et tant d’autres femmes qui portent la vie… ou son absence.
Ces récits, je ne les avais jamais vraiment lus comme ça. Et pourtant, ils racontent ce que nous vivons toutes : le manque, la joie, l’incompréhension, la confiance, le doute. La Bible est une chronique de la maternité, bien avant l’invention des tutos YouTube ou des comptes Instagram maternage.
Et puis, il y a ces versets… Ces phrases qui tombent pile au bon moment. Comme un SMS du ciel.
👉 « Mes compassions se renouvellent chaque matin. » (Lamentations 3:23)
👉 « Ne crains rien, car je suis avec toi. » (Ésaïe 41:10)
👉 « Il essuiera toute larme de leurs yeux. » (Apocalypse 21:4)
💡 Ce que ça a changé en moi ? Une réconciliation avec l’imperfection
Je vais vous confier quelque chose : j’ai longtemps cru qu’il fallait être une maman « exemplaire ». Organisée, douce, toujours présente, jamais dépassée. Illusion. Trois enfants plus tard, j’étais surtout à bout de souffle, et noyée dans une culpabilité constante.
La Bible m’a offert une autre vision.
Ainsi, je me souviens de ce jour, où, après une énième remontrance envers un de mes enfants (team volcan émotionnel), je me suis effondrée dans ma chambre. J’ai ouvert la Bible un peu au hasard, et je suis tombée sur ce verset :
« Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » (2 Corinthiens 12:9)
Depuis, je ne cherche plus à être une « super-maman ». Je cherche à être une maman ancrée dans la grâce. Qui tombe, qui se relève, qui demande pardon, qui pardonne, qui s’ajuste.
Et ça a changé toute la dynamique à la maison. Moins de pression. Plus de présence. Moins de contrôle. Plus de connexion. Et quand je déraille ? Je retourne dans ce livre. Comme on retourne à la source. Parce que la Bible ne me donne pas des réponses toutes faites, elle me donne une posture.
« Ancré » de Deb Dana
✍️ L’auteure : Deb Dana, ou l’art délicat de faire parler le corps
Il y a des livres qui nous bousculent, et d’autres qui nous rassemblent. « Ancré », de Deb Dana, fait partie de ceux-là.
Avant elle, j’avais lu beaucoup de choses sur la parentalité bienveillante, sur la gestion des émotions, sur les blessures de l’enfant intérieur. Mais rien ne m’avait encore réellement permis de comprendre ce qui se passe en moi, dans mon corps, quand je perds pied. Rien ne m’avait appris à décoder mes réactions de stress, ni à les accueillir avec douceur.
Deb Dana est thérapeute spécialisée en théorie polyvagale, une approche issue des travaux du Dr Stephen Porges. Sa force, c’est de rendre ce sujet (pourtant technique) limpide, accessible et profondément humain. Elle met des mots sur l’invisible. Elle fait dialoguer neurobiologie, émotions et relations.
Et quand on est mère, quand on donne, qu’on s’épuise, qu’on aime jusqu’à se perdre parfois, apprendre à écouter son système nerveux devient un acte de reconnexion à soi. Et aux autres.
📚 En résumé : comment revenir à soi quand tout en nous s’agite
« Ancré » m’a appris que nous avons en nous une boussole neurobiologique, un système ultra-sophistiqué qui capte les signaux de sécurité ou de danger – souvent bien avant que notre tête en prenne conscience.
Ce système s’appelle le système nerveux autonome. Et selon son état, on va se sentir :
👉🏽 reliée, calme, disponible à l’autre (mode « connexion »),
👉🏽 agitée, survoltée, irritable (mode « mobilisation »),
👉🏽 ou complètement coupée, épuisée, figée (mode « effondrement »).
La bonne nouvelle ? On peut apprendre à traverser sereinement ces états, à en reconnaître les signes, à en sortir avec bienveillance. Ce livre propose des outils simples, sensoriels, progressifs.
Et pour moi, ça a été un tournant.
💡 Ce que ça a changé en moi ? J’ai appris à revenir en sécurité, plutôt que de réagir
Avant, je culpabilisais énormément de mes colères. Et puis j’ai lu « Ancré ». Et j’ai compris.
J’étais une femme en état de survie physiologique, tentant de faire de son mieux avec un système nerveux en surchauffe.
Ce changement de regard a tout transformé. Pour moi d’abord. Pour mes enfants ensuite.
Petit à petit, j’ai commencé à utiliser les outils proposés par Deb Dana. J’ai appris à sentir quand je commençais à m’éloigner de moi-même. À m’arrêter. À respirer autrement. À revenir à un lieu intérieur plus stable, plus doux.
Et dans cette pratique, jour après jour, j’ai retrouvé de l’espace pour aimer sans m’effacer.
Mais ce livre ne s’est pas contenté de m’aider, moi. En effet, il a été le point de départ d’un engagement plus grand.
Parce que ce que j’ai découvert m’a bouleversée, j’ai voulu l’approfondir. Alors je me suis formée. J’ai plongé dans la neurobiologie du lien, cette science fascinante qui explique comment le lien d’attachement, la régulation émotionnelle, et la sécurité intérieure façonnent nos relations.
Et aujourd’hui, j’ai la joie d’accompagner à mon tour d’autres femmes, d’autres mères, sur ce chemin de reconnexion à soi, à ses enfants, à la vie.
« N’aie pas peur de savoir » de Yolande Mukagasana
✍️ L’auteure : Yolande Mukagasana, mémoire vive du Rwanda
Yolande Mukagasana est une survivante du génocide des Tutsi au Rwanda. Mais la réduire à cela serait terriblement injuste. Elle est aussi une femme, une mère, une infirmière, une combattante, une voix. Une voix qui, depuis des années, écrit, raconte, témoigne. Non pas pour condamner, ni pour accuser, mais pour rappeler l’humanité dans ce qu’elle a de plus fragile, de plus tragique, de plus tenace.
Dans ce livre, elle raconte l’horreur absolue : la perte de ses trois enfants, de son mari, de ses proches, dans un contexte de haine inimaginable. Elle raconte aussi la survie. La sienne. Et cette lente et bouleversante reconquête de sa dignité de femme, de mère, d’être humain.
📚 En résumé : se tenir debout, malgré tout
« N’aie pas peur de savoir », ce n’est pas un livre qu’on lit en diagonale, entre deux rendez-vous. C’est un livre qui se reçoit. Parfois une page à la fois.
Il raconte le génocide, l’inhumanité. Mais surtout, il raconte une femme qui refuse de disparaître avec ses morts. Une femme qui choisit la parole, la mémoire, le courage.
Ce n’est pas un récit linéaire. C’est un cri digne. Un acte de résistance intérieure. Yolande y partage son histoire sans haine, avec une lucidité bouleversante. Elle y parle de ses enfants avec une douceur infinie.
Elle ne demande ni pitié, ni compassion. Elle témoigne.
💡 Ce que ça a changé en moi ?
Ce livre a résonné en moi à un moment où l’actualité, une fois encore, venait nous confronter à l’horreur. Aux violences , aux enfants qu’on arrache. Aux mères qu’on enterre vivantes dans leur chagrin.
En tant que mère, ce livre a été une prise de conscience.
Celui de ne jamais banaliser la violence.
Celui de chérir mes enfants, dans chaque détail.
Celui de dire la vérité, même doucement.
Celui de transmettre, même dans le silence.
Depuis cette lecture, j’aborde certaines conversations autrement. J’écoute davantage. Je parle moins. Je serre mes enfants plus longtemps, parfois sans raison.
« N’aie pas peur de savoir » m’a rappelé que, même dans le pire, l’amour peut tenir debout. Il peut pleurer, il peut trembler, mais il tient. Et que, face à la violence, notre force réside parfois simplement dans le fait de rester humaines. Lucides. Aimantes. Présentes.
Cet article participe à l’événement « Les 3 livres qui ont changé ma vie » du site Des Livres pour changer de vie. J’apprécie beaucoup ce site, et en fait mon article préféré est celui-ci : « L’éloge de la lenteur ».
✨ Conclusion
En somme, ces trois livres m’ont appris à habiter ma vie de maman. À l’aimer. À la traverser.
La Bible m’a offert une boussole intérieure, une grâce qui me dépasse et me relève.
« Ancré » m’a reconnectée à mon corps, mon système nerveux, mes limites.
Et Yolande Mukagasana m’a montré que l’amour peut survivre à l’insupportable.
Et c’est tout naturellement qu’ils ont façonné l’accompagnement que je propose aujourd’hui à d’autres femmes, à d’autres mères.
Un accompagnement qui s’ancre dans trois piliers :
🔹 La neurobiologie du lien, pour se reconnecter à soi, apaiser son système nerveux, et restaurer une relation vivante, fluide, sécurisante avec ses enfants.
🔹 La foi, comme un espace intérieur où puiser force, sens, espérance et grâce dans les moments de doute.
🔹 Et un travail en profondeur sur les blessures du passé, pour ne plus faire peser sur nos enfants les silences, les loyautés ou les douleurs qui ne leur appartiennent pas.
Alors si ces mots ont résonné… si quelque chose en vous murmure qu’il est peut-être temps de faire autrement (avec plus de tendresse, plus de conscience, plus d’alignement), je vous invite à me rejoindre. À venir explorer. À oser vous réconcilier avec la mère que vous êtes déjà.
D’ici-là, prenez soin de vous et de vos merveilleux loulous 🌸