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Il est 7h, un lundi matin. Vous hurlez sur vos enfants parce que vous ne retrouvez pas vos clés. Encore une fois. La fatigue vous écrase, les nerfs sont à vif, et vous avez cette sensation d’être toujours en retard sur tout. Ça vous parle? Bienvenue dans le quotidien invisible de milliers de parents : une course permanente entre travail, maison, enfants, repas et logistique. Le calme ? Une illusion. Et pourtant… retrouver de la sérénité dans ce tumulte, c’est non seulement possible, mais surtout essentiel.
Dans cet article, nous verrons comment réguler le stress parental, vous reconnecter à vous-même, et passer à l’action pour vous sentir libre avec ce stress.
Table des matières
ToggleStress parental : le comprendre avant de passer à l’action
Le stress : une réponse de survie, pas un ennemi
Avant toute chose, il est important de faire la paix avec le mot “stress”. Oui, il est souvent perçu comme négatif, dangereux, voire toxique. Mais saviez-vous que le stress, à la base, est un mécanisme vital et salvateur ?
Imaginez : vous êtes sur le trottoir, un vélo déboule à toute vitesse. Votre corps n’attend pas que vous réfléchissiez. Il agit. Votre cœur s’accélère, vos muscles se tendent, votre respiration devient rapide. En une fraction de seconde, vous avez sauté sur le côté. C’est votre système nerveux qui vous a protégé.
Ce réflexe-là, c’est du stress à court terme, et c’est parfaitement sain. Ce mécanisme est piloté par deux hormones bien connues : le cortisol et l’adrénaline, qui mobilisent vos ressources pour affronter une situation jugée menaçante. C’est un peu comme une sirène intérieure qui crie : “Allez, go, on bouge !”
➡️ Une étude publiée par l’Université de Californie à Berkeley a même montré qu’un stress modéré stimule la mémoire, la concentration et la plasticité du cerveau. C’est ce que les scientifiques appellent l’hormèse : une dose contrôlée de stress qui renforce votre capacité d’adaptation.
Par contre, le stress devient problématique quand il s’installe dans la durée. Quand il devient votre état “par défaut”, et que vous n’arrivez plus à “redescendre” une fois la tempête passée… Là, il fatigue le corps, brouille l’esprit, et désorganise les relations.
Mais pour l’instant, retenez ceci.
👉🏽 Le stress n’est pas votre ennemi. Il est là pour vous alerter, vous protéger, vous pousser à réagir. Il devient un problème seulement lorsqu’il prend le volant de votre vie sans vous le rendre.
Quand la soupape ne se referme plus : du stress aigu à la charge allostatique
Reprenons notre image : le stress, c’est une alarme intérieure. Il sonne pour vous prévenir d’un danger, réel ou perçu. Une fois la menace passée, le système est censé se calmer, comme un orage qui s’éloigne. Vous revenez naturellement à l’équilibre.
Mais voilà : dans la vie d’une maman, les orages se succèdent sans pause. Un réveil trop tôt, un enfant malade, un mail de votre manager, des courses à faire, des disputes à gérer, une machine à lancer, et… pas de bouton « stop ».
Résultat ? L’alarme reste activée. Le corps n’a plus le temps de revenir au calme. Il fonctionne en mode « survie prolongée ». Et là, ce stress, qui à la base vous voulait du bien, commence à vous user en profondeur.
📚 Ce que dit la science
Les chercheurs appellent cela la charge allostatique. C’est un terme compliqué pour désigner le coût biologique du stress chronique sur l’organisme.
➡️ Selon une étude publiée dans Annals of the New York Academy of Sciences, la charge allostatique correspond à l’usure du corps lorsque le stress devient constant, sans phases de récupération [source].
Cela peut se manifester par :
Une fatigue constante même après une nuit de sommeil,
Des douleurs musculaires ou digestives,
Une irritabilité, des pleurs fréquents,
Des troubles de la mémoire ou de la concentration,
Une plus grande sensibilité aux maladies.
Ce n’est pas dans votre tête. C’est physiologique.
🎯 Exemple du quotidien
Imaginez une cocotte-minute. Elle peut tenir la pression… jusqu’à un certain point. Si vous ne relâchez jamais la vapeur, elle explose.
Votre corps fonctionne de la même façon. Il a besoin de pauses, de récupération, de moments de sécurité, même courts, pour retrouver son équilibre.
Dans les prochaines parties, nous verrons comment retrouver cette capacité à relâcher la pression, à réguler ce stress naturellement, grâce à des outils concrets et à une meilleure connaissance de votre fonctionnement intérieur.
Stress parental : respecter ce que l’on vit
Accueillir les signaux du corps plutôt que de les juger
Le réflexe le plus courant face au stress ? Le repousser. L’ignorer. Ou pire : se juger de le ressentir.
– “Je devrais être plus patiente.”
– “Pourquoi je me sens débordée alors que d’autres y arrivent ?”
– “Je suis nulle, je n’y arrive pas…”
Stop.
Et si, au lieu de lutter contre vos réactions, vous commenciez par les écouter ? Votre corps ne vous trahit pas : il communique avec vous.
Les palpitations ? Il vous signale un besoin de sécurité.
La boule au ventre ? Il vous invite à ralentir.
Les larmes qui montent ? Un trop-plein émotionnel à libérer.
Ces sensations sont des messages, pas des failles.
Le simple fait de mettre un mot sur ce que vous ressentez (par exemple : “Je suis tendue”, “Je suis en colère”, “Je suis inquiète”) active une zone du cerveau appelée le cortex préfrontal, qui aide à réguler l’émotion. Cela a été démontré dans une étude de l’UCLA : nommer une émotion réduit son intensité [source].
🎯 Exercice doux à tester
La prochaine fois que vous sentez la pression monter, essayez de dire doucement (à voix haute ou dans votre tête) :
– “Je ressens… et c’est ok.”
– “Mon corps essaie de me protéger.”
– “Je suis en train de vivre quelque chose de difficile, et j’ai le droit de le ressentir.”
Ce simple geste change le dialogue intérieur.
Il vous remet dans une posture de douceur, de présence, et de responsabilité émotionnelle.
Auto-compassion : se parler comme à une amie
Imaginez une amie proche qui vous dit :
– “J’ai crié sur mes enfants ce matin, je me sens nulle.”
Que lui répondriez-vous ?
Vous ne la jugeriez pas, n’est-ce pas ? Vous lui diriez sûrement quelque chose comme :
– “Tu fais de ton mieux. Et tu es humaine, tu traverses une période difficile.”
Alors… pourquoi ne pas vous offrir le même niveau de tendresse et de compréhension ?
Selon Kristin Neff, psychologue et pionnière dans le domaine de l’auto-compassion, cette attitude réduit le stress, améliore la résilience et renforce la santé mentale [source].
En gros ? Vous êtes plus forte quand vous êtes douce avec vous-même.
Accepter ce que vous ressentez, ce n’est pas s’apitoyer. Au contraire, c’est créer un espace de sécurité intérieure à partir duquel vous pourrez commencer à agir autrement.
Et c’est précisément ce que nous allons aborder dans la suite : comment mobiliser vos ressources pour transformer ce stress, sans le subir?
Se (re)mettre en action grâce aux ressources qui activent le nerf vague
Maintenant que vous avez observé vos signaux internes et accueilli ce que vous vivez, il est temps de passer à l’action. Mais comment ? En activant votre nerf vague, cette ligne directe entre votre corps et votre cerveau qui vous permet de reprendre le contrôle, de ralentir, de vous reconnecter à vous-même. Et, cerise sur le gâteau, en co‑régulant avec vos enfants, vous leur offrez les bases de leur propre sérénité.
Le nerf vague : votre « frein de secours » biologique
Le nerf vague est un grand régulateur du corps : il ralentit le cœur, favorise la digestion, apaise le souffle… et refait baisser votre stress. On parle de flexibilité vagale : plus elle est élevée, plus vous revenez vite dans un état de sécurité intérieure. Voici 6 ressources pour passer â l’action et changer votre rapport au stress, en se basant sur la régulation de votre nerf vague
Cohérence cardiaque
Inspirez 5 s, expirez 5 s, répétez 6 fois par minute. Des études montrent que cette pratique régulière augmente la variabilité de la fréquence cardiaque, reflet d’un bon tonus vagalRespiration ventrale et longue expiration
Inspire par le ventre et expire deux à trois fois plus longtemps : ce biais favorise l’activation parasympathique via le nerf vague.Respiration “bourdonnement d’abeille”)
Expirez en produisant un son grave vibrant. Ce son stimule le larynx et active directement les fibres vagalesGargarismes, fredonnements, chants
Un simple chant ou gargarisme fait vibrer les cordes vocales et stimule le nerf vagueMassage doux de la nuque
Parce que le nerf passe le long des vertèbres cervicales, les massages délicats activent la régulation vagaleExposition au froid (scintillement facial, douche fraîche)
Ce petit choc thermique déclenche une réponse apaisante par stimulation vagale .
➡️ Ces gestes prennent 2 à 5 minutes. Ils accélèrent le retour au calme, et vous reconnectent à votre pause intérieure.
Apprendre la co‑régulation avec vos enfants
Votre état émotionnel influence directement celui de vos enfants. Apprendre à co‑réguler, c’est leur offrir un modèle de gestion des émotions. Voici comment :
Ralentissez ensemble
Touchez doucement l’épaule de votre enfant, respirez à deux : « Inspire… expire… »
Vous activez la sécurité dans son corps, et chez vous aussi.Posez des mots simples
« Je vois que tu es inquiet. Moi aussi je me sens un peu stressée. »
Mettre le doigt sur l’émotion active votre cortex préfrontal à tous les deux.Rituel de retour au calme
Terminez par un geste rassurant : un câlin, boire un verre d’eau, par exemple. Cela clôt le cycle émotionnel en douceur.
💡 Une étude indique que la synchronisation physiologique parent ‑ enfant favorise le développement de l’auto‑régulation chez l’enfant .
Ainsi, non seulement vous vous stabilisez, mais vous êtes aussi le phare qui guide votre enfant dans la tempête.
🎯 Exercice simple à faire dès aujourd’hui :
Prenez 2 minutes à trois moments de votre journée (matin, pause, début de soirée).
Faites une cohérence cardiaque.
Ajoutez un chant ou gargarisme.
Proposez à votre enfant de se joindre à vous, si il le souhaite
Résultat ? Un esprit plus calme, un corps plus ancré, et un enfant qui découvre, à votre contact, sa propre sécurité intérieure.
Transformer ces outils en habitudes durables
Apprendre à réguler votre stress n’est pas du “one shot”. C’est une pratique, un entraînement doux, un tissage de petites actions répétées qui finissent par changer durablement votre état intérieur. Et bonne nouvelle : cela ne demande pas plus de temps, mais plus de conscience.
Créer des rituels puissants et réguliers
Les neurosciences nous montrent que c’est la répétition d’une habitude associée à une émotion positive qui transforme les circuits neuronaux de manière durable. C’est ce qu’on appelle la neuroplasticité.
👉 En d’autres termes : mieux vaut un petit geste apaisant chaque jour qu’un gros changement ponctuel.
Voici des rituels simples à intégrer dans des moments-clés de votre journée :
🕖 Le matin : ancrage express
Avant de sortir du lit, posez une main sur votre ventre, inspirez doucement par le nez, puis expirez longuement par la bouche.
Dites intérieurement : “Je choisis la douceur aujourd’hui.”
🕑 En journée : pause sensorielle de sécurité
1 minute pour revenir à vous.
Observez 3 sons, 3 couleurs, 3 textures autour de vous.
Cela ancre votre attention dans le présent et calme l’amygdale cérébrale.
🌙 Le soir : rituel de clôture émotionnelle
Sous la douche ou en vous lavant le visage : respirez, fredonnez ou faites un “hmmm” grave.
Imaginez que vous “raclez” le stress de la journée hors de votre corps.
Prenez 30 secondes pour poser cette question : “Qu’est-ce que j’ai réussi aujourd’hui ?”
➡️ Ces mini – rituels sont là pour réinformer votre système nerveux que vous êtes en sécurité, même au cœur du tumulte.
S’appuyer sur les petites victoires pour nourrir la constance
Chaque fois que vous appliquez un de ces outils, vous gagnez une victoire intérieure.
>Même si vous avez crié. Même si la journée a été dure. Même si c’est imparfait.
Ce qui compte, c’est de revenir à vous. Encore. Et encore.
🎯 Astuce simple : le carnet des micro – victoires
Prenez un petit carnet (ou les notes de votre téléphone), et chaque soir, notez une chose que vous avez faite pour vous apaiser ou co – réguler avec votre enfant.
Exemples :
“J’ai pris 3 respirations avant de répondre.”
“J’ai chanté dans la voiture pour redescendre.”
“Je me suis excusée après avoir crié.”
📖 Cela active le circuit de la dopamine dans votre cerveau (la récompense), renforce votre confiance… et vous donne de l’élan pour continuer.
💡 Retenons ceci : se réguler, ce n’est pas ne jamais être stressée. C’est plutôt savoir revenir vers soi, un petit pas à la fois. Et construire, chaque jour, un refuge intérieur stable.
Cet article participe à l’événement interblogueurs « Vos secrets pour passer à l’action ». Cette initiative est proposée par le blog Mon Bagage Culturel, qui propose des contenus pour développer sa culture générale. J’apprécie particulièrement cet article .
Pour conclure
En somme, pour passer à l’action afin de réguler son stress parental, il ne s’agit pas de devenir une maman parfaite. Il s’agit plutôt d’apprendre à s’observer sans se juger, à ressentir sans se perdre, à agir sans s’épuiser.
Observer les signaux de votre corps, c’est sortir du pilote automatique. C’est vous réveiller à vous-même, reprendre les rênes de votre monde intérieur.
Respecter ce que vous ressentez, c’est envoyer à votre système nerveux un message clair : “Je suis là, je m’écoute, je suis en sécurité.”
Activer vos ressources neurobiologiques, comme le nerf vague, et apprendre la co-régulation avec vos enfants, c’est bâtir un lien nouveau, plus doux, plus profond. C’est transmettre sans mots l’art de revenir au calme.
En multipliant ces micro-actions chaque jour, vous poserez les fondations d’une sérénité durable.
Et rappelez-vous mesdames : vous êtes la première personne que vous pouvez apprendre à sécuriser.
Et c’est ce lien-là, avec vous-même, qui changera tout.
D’ici-là, prenez soin de vous et de vos merveilleux loulous 🌸