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Il y a des jours où vous n’avez pas envie de jouer. Vous êtes fatiguée, absorbée par les mille pensées qui tournent dans votre tête, ou simplement pas disponible intérieurement. Et pourtant, votre enfant insiste. Il veut faire « comme si ». Il veut que vous soyez le chevalier, la patiente blessée, la sorcière…
Et parfois, vous vous demandez : pourquoi c’est si important pour lui ?
Et si je vous disais que le jeu n’est pas qu’un divertissement ?
Qu’il n’est pas simplement un moyen d’occuper votre enfant, de le faire rire, ou de passer le temps?
Et si je vous disais qu’à travers le jeu, il vous parle. Il vous cherche.
Avant même de savoir parler, un enfant s’exprime en jouant.
Il ne dira pas : « Maman, j’ai besoin de sentir que tu es là pour moi, même quand je suis agité, triste ou en colère. »
Mais il vous le montrera… dans un cache-cache, dans une bataille de coussins, dans une scène de docteur ou de super-héros.
Le jeu est un langage. Une scène silencieuse où l’attachement se dit, se construit, ou parfois… se répare.
Un espace de co-régulation, d’écoute corporelle, d’ajustement émotionnel.
Dans cet article, nous allons aborder ce lien parfois sous-estimé entre le jeu et l’attachement.
Comment le jeu révèle la sécurité intérieure de votre enfant?
Pourquoi certains enfants ne jouent plus?
Comment rire, toucher, se regarder peut réparer ce qui a été blessé?
Et si le jeu devenait un outil pour alléger votre quotidien et recréer du lien ?
Table des matières
ToggleLe jeu : langage secret des liens d’attachement
🏐Le jeu : un langage préverbal de sécurité affective
Bien avant de maîtriser les mots, votre enfant possède déjà un langage : le jeu.
Un langage corporel, symbolique, fait de gestes, de rires, de cachettes, de grimaces, de répétitions… Il s’agit – là d’une scène intérieure où se rejouent les grands enjeux affectifs de sa vie.
Ainsi, le pédiatre et psychanalyste Donald Winnicott l’avait déjà affirmé : le jeu est une zone intermédiaire entre la réalité extérieure et le monde intérieur de l’enfant. C’est là que se déploie sa créativité, qu’il commence à se différencier… sans pour autant se sentir abandonné. Winnicott parle même d’un « espace transitionnel », un lieu symbolique où l’enfant explore le monde tout en gardant la sécurité d’un lien proche avec l’adulte.
De son côté, John Bowlby, père de la théorie de l’attachement, a montré que l’enfant cherche naturellement à explorer son environnement à condition de sentir que sa figure d’attachement reste accessible, fiable, stable. C’est ce qu’il appelle la « base de sécurité« .
👉 Le jeu devient alors un test : « Est-ce que je peux m’éloigner un peu… et revenir ? Est-ce que je peux tomber, et si oui, seras-tu là pour me relever ? »
🧠 En outre, les neurosciences modernes confirment cela. Le cerveau de l’enfant, encore en construction, a besoin d’un cadre sécurisant pour accéder à la curiosité, à l’imaginaire, à la prise de risque (même symbolique).
D’autre part, des chercheurs comme Allan Schore ou Bruce Perry ont montré que le système nerveux d’un enfant ne peut activer pleinement son potentiel d’exploration (le système « play » selon Jaak Panksepp) que s’il se sent émotionnellement en sécurité.
Prenons un exemple simple : un enfant qui construit une tour de blocs, puis la fait tomber en riant, recommence, puis vous appelle :
👉 “Regarde Maman !”
Il vous montre qu’il existe, qu’il agit sur le monde, et qu’il veut exister dans votre regard.
Et si vous lui répondez avec présence ( un sourire, un “waouh”, un clin d’œil complice, par exemple) vous renforcez ce lien invisible entre vous. Ce lien-là, c’est le terreau de sa sécurité intérieure.
Quelques minutes de jeu vrai, connecté, à genoux sur le tapis, les yeux dans les yeux… peuvent parfois réparer plus qu’une après-midi entière passée sans réel contact émotionnel.
🎯 À retenir
L’enfant joue par besoin relationnel, pas seulement par plaisir.
Il vérifie la solidité du lien en vous sollicitant dans son jeu.
Votre disponibilité émotionnelle est la porte d’entrée de son monde intérieur.
❌ Quand un enfant ne joue pas
Tous les enfants naissent avec une pulsion naturelle de jeu. C’est une forme d’intelligence spontanée. Alors, quand cette pulsion semble éteinte, cela mérite une attention douce et curieuse.
🧠 Le neuroscientifique Jaak Panksepp a montré que le cerveau humain est câblé pour jouer… à condition de se sentir en sécurité. Si l’enfant vit du stress, de l’hyperstimulation ou une grande fatigue émotionnelle, son cerveau passe en mode survie. Et là, le jeu se met en pause. C’est biologique.
👉 Le jeu libre est souvent le thermomètre de la sécurité intérieure. Il s’épanouit quand le système nerveux est régulé, quand l’enfant sent que son monde est prévisible, accueillant, et chaleureux.
Cela veut dire que si un enfant joue peu, ou ne joue plus, c’est un signal. Un petit drapeau qui dit : “J’ai besoin de soutien pour me sentir en confiance à nouveau.”
📚 Ce que nous montrent les études
Le psychiatre Bruce Perry, spécialiste du traumatisme, explique que le jeu est un luxe neurologique : le cerveau ne peut y accéder que lorsqu’il ne se sent pas en danger.
L’étude de Terr (1981) sur des enfants traumatisés a observé que le retrait ou l’inhibition du jeu est souvent un premier signe de mal-être intérieur.
La Harvard Center on the Developing Child parle du “stress toxique” (toxic stress) : un état dans lequel le cerveau de l’enfant reste en alerte, empêchant les fonctions supérieures comme l’imagination, la créativité… et donc, le jeu.
🎈 Il ne s’agit pas forcément de traumatismes majeurs. Parfois, ce sont des accumulations invisibles : beaucoup de sollicitations, un parent traversant une période difficile, une ambiance tendue à la maison… Des choses que chaque famille peut traverser.
Le jeu : outil de réparation émotionnelle
🏓 Le jeu comme thérapie naturelle
Dans les moments difficiles, nous pensons souvent aux mots pour réparer ce qui a été blessé. Pourtant, le langage du corps et de la relation précède celui des mots. Le jeu, dans sa simplicité et sa profondeur, est un canal direct vers la sécurité émotionnelle.
C’est ce que montre l’approche Theraplay, développée par la psychologue américaine Ann Jernberg dans les années 1970. Cette méthode repose sur un principe puissant :
Répétition + sécurité = réparation.
Quand un enfant revit dans le jeu une expérience relationnelle rassurante, cela reprogramme doucement son système nerveux. Il enregistre : “je suis vu, accueilli, aimé… même dans mes tempêtes.”
🧸 Des jeux simples, des effets profonds
🫣 Le cache-cache, un rituel de retrouvailles
Jouer à se cacher, à disparaître… pour mieux revenir. Ce n’est pas un hasard si les bébés adorent ces jeux dès leur première année. Le jeu de cache-cache mime les séparations du quotidien — départs, absences, nuits — mais cette fois, dans un cadre prévisible et joyeux.
👉 Il offre à l’enfant le pouvoir symbolique de gérer la séparation, et de retrouver l’autre avec plaisir, soulagement, excitation.
C’est une manière douce de digérer les petites séparations ou même de réparer de plus grandes, comme un changement de nounou, une hospitalisation ou une rentrée scolaire difficile.
🏃♀️ Les jeux de poursuite : fuir pour mieux être rattrapé
Courir, se faire “attraper”, se débattre en riant… Ces jeux de corps à corps sont une répétition corporelle de la quête d’attachement. L’enfant teste : “si je pars, vas-tu me chercher ? Me retenir ? Me suivre jusqu’au bout ?”
👉 Le professeur Jaak Panksepp a démontré que ces jeux activent le circuit de la joie sociale dans le cerveau. Ils participent à la régulation des émotions et renforcent le sentiment d’être important, visible, attendu.
🎭 Les jeux de rôles : la digestion émotionnelle en action
“Tu fais le bébé, je suis la maman”, “Toi, tu fais le docteur”, “On rejoue la scène de l’école”… Quand un enfant vous entraîne dans un jeu de rôle, il essaie souvent de donner un sens à ce qu’il a vécu.
👉 Le psychologue Serge Tisseron parle du jeu comme d’une mise en scène symbolique qui permet à l’enfant de revisiter des émotions vécues, de reprendre le contrôle sur une situation, ou de transformer une peur en force.
Par exemple :
Un enfant rejouant plusieurs fois une visite chez le médecin où il a eu peur,
Un autre qui “gronde” une poupée comme il a été grondé,
Ou un enfant qui, en jouant à “l’école”, prend la place de l’enseignant pour revivre une situation frustrante.
Ce n’est pas un jeu anodin. C’est un espace sécurisé de transformation émotionnelle.
Et si vous n’avez pas toujours l’énergie de jouer, vous avez le droit. Le simple fait de vous laisser rejoindre, d’offrir un regard bienveillant, ou de vous prêter un peu au jeu suffit à recréer du lien.
Jouer pour réécrire les scénarios d’impuissance
Et si le jeu permettait à votre enfant de passer de « je subis » à « je choisis » ?
En effet, quand un enfant vit une situation où il se sent dépassé, impuissant, submergé, cela laisse une empreinte. Un stress mal digéré, un sentiment d’insécurité, voire une perte de confiance.
Le jeu, dans ce contexte, devient un outil intéressant de transformation émotionnelle.
⚡ Du stress bloqué au pouvoir retrouvé
Les neurosciences nous apprennent que le cerveau des enfants est très malléable. Chaque expérience vécue (surtout quand elle est associée à une forte émotion) crée des circuits neuronaux.
👉 Les situations d’impuissance chronique peuvent alors s’imprimer sous forme de réponses figées : inhibition, évitement, colère explosive ou retrait émotionnel.
Mais la bonne nouvelle, c’est que ce qui a été inscrit peut être réécrit. Et le jeu est l’un des meilleurs outils pour cela.
Comme l’explique Bruce Perry, psychiatre spécialiste du traumatisme chez l’enfant :
« Le mouvement, la relation et le jeu sont essentiels pour aider un enfant à sortir d’un état de blocage neurologique. »
🧩 Rejouer, pour mieux transformer
Prenons un exemple simple. Votre enfant a eu peur chez le dentiste. Le lendemain, il vous propose un jeu où il est le dentiste et vous êtes le patient.
Il vous fait “mal”, vous crie dessus, vous fait peur… puis rit, exulte, recommence.
Cela peut vous dérouter, mais il est en train de rejouer la scène traumatique, en prenant cette fois le rôle actif.
👉 Cela lui permet de reprendre du pouvoir sur une situation subie. Il sort de l’impuissance, dans un cadre contrôlé et sécurisant.
En outre, peut-être avez-vous déjà remarqué que les jeux de pouvoir inversé sont très fréquents chez les enfants :
“Tu fais le bébé et moi je décide”
“Moi je t’attrape et toi tu cries”
“Moi je suis la police et toi tu es le voleur”
Ce sont souvent des tentatives de réparation, d’intégration d’un vécu émotionnel.
🛡️ Le rôle de l’adulte : sécuriser, contenir, suivre
Dans ces jeux, notre rôle est d’offrir un cadre stable, sécurisant, sans jugement. En effet, votre enfant vous montre une scène intérieure, sans forcément en avoir conscience. Et il vous invite à l’y rejoindre.
👉 Comme le dit la pédopsychiatre Ariane Hébert : “L’enfant se régule d’abord par la présence de l’adulte, puis par la répétition du jeu.”
🎲 Le jeu comme régulateur du système nerveux
Au milieu des tensions du quotidien (pleurs d’un enfant, dispute entre ados, irritabilité parentale, etc) c’est tout à fait normal de se sentir débordée ou à bout de nerf. Pourtant, au cœur de ce tumulte, le jeu peut devenir un véritable levier de régulation émotionnelle.
En effet, dans ces moments-là, jouer va permettre de : réparer, reconnecter, stabiliser. Et cela, même quand on ne sait plus comment faire.
📌 Jouer pour décharger les tensions familiales
Le stress s’imprime d’abord dans le corps. Agitation, cris, fatigue nerveuse, boule dans le ventre, sommeil perturbé… C’est le système nerveux autonome qui s’emballe.
Heureusement, certaines pratiques simples, accessibles à tous, permettent de remettre ce système en régulation. Et le jeu en fait pleinement partie.
🧠 La théorie polyvagale : un éclairage précieux
Formalisée par le neuroscientifique Stephen Porges, la théorie polyvagale nous enseigne que notre système nerveux possède plusieurs voies de réponse au stress :
Mobilisation : fuite, combat, agitation.
Immobilisation : figement, repli, sidération.
Connexion sociale : calme, sécurité, lien.
👉 Le jeu, lorsqu’il est libre, joyeux et partagé, active la voie vagale ventrale, celle de la sécurité relationnelle.
Le rire, par exemple, est une véritable décharge de stress . En effet, il diminue les hormones du stress (cortisol), augmente l’ocytocine (hormone du lien) et favorise la synchronisation parent-enfant.
Ainsi, des études comme celles de Fry et al. (1994) ont montré que le rire a un effet immédiat sur la réduction du stress perçu et une amélioration de l’immunité.
🤸♂️ Le jeu physique : un reset du système nerveux
Un câlin qui tourne à la bagarre de chatouilles, une course-poursuite dans le salon, une bataille de polochons improvisée : ce ne sont pas des banalités. Ce sont des exutoires somatiques qui permettent à toute la famille de revenir à l’équilibre nerveux.
Ainsi, selon Bessel van der Kolk, psychiatre expert du traumatisme (auteur de Le corps n’oublie rien): « le mouvement rythmé, la danse, le jeu physique permettent de sortir de la sidération ou de l’agitation.»
Par ailleurs, même avec un adolescent, une session de ping-pong, un match de foot improvisé ou un jeu de mime peuvent faire plus que mille sermons pour rétablir une connexion.
📌 Créer une dynamique de co-régulation familiale
Lorsque chacun est tendu, le foyer devient un volcan sous pression. Mais lorsque l’un commence à relâcher la pression… les autres peuvent s’y synchroniser.
C’est cela, la co-régulation : la capacité de transmettre la sécurité émotionnelle par la présence, le ton, le regard… ou le jeu.
🔄 Le jeu : un désamorceur relationnel
Quand un enfant est tendu, le parent tend à réagir par des consignes (“calme-toi !”), des explications… ou un rappel à l’ordre. Normal. Avez-vous remarqué que cela peut souvent enclencher une boucle de tension?
Et si, au lieu de raisonner, vous proposiez un jeu absurde ?
“On fait la course en crabe jusqu’à la salle de bain ?”
“Tu penses qu’on peut se brosser les dents sans plier les genoux ?”
Ces jeux inattendus permettent de court-circuiter la tension et de ramener une légèreté bienvenue.
Ainsi, le docteur Daniel Siegel parle de “rupture de pattern” : un changement soudain d’approche émotionnelle ou comportementale qui permet à l’enfant de sortir de sa boucle de stress.
🧩 Outils concrets de co-régulation
Voici quelques outils simples à intégrer à votre quotidien :
🎲 Jeux de société coopératifs (où l’on gagne ou perd ensemble) : pour tisser du lien sans compétition.
🎭 Défis absurdes du soir : mime, grimaces, théâtre d’ombres… 5 minutes qui changent la soirée.
🤪 Minutes de folie douce : musique forte, danse libre, déguisements express… pour vider la surcharge du jour. Chez moi, je suis particulièrement friande de ces moments avec ma fille et mon petit dernier : se déhancher sur des chants et musiques endiablés pour relâcher la pression. Co-régulation garantie.
Pour conclure
En somme, le jeu est un besoin fondamental, une porte d’entrée vers le lien, la sécurité et la réparation.
C’est un langage du cœur, accessible même quand les mots manquent, même quand les émotions débordent.
Et si jouer ensemble vous semble loin aujourd’hui, commencez petit. Une grimace. Une course improvisée. Un défi ridicule lancé entre deux bouchées.
Le rire, l’imaginaire, le contact… tout ça est en vous, même si c’est enfoui sous la fatigue ou les urgences du quotidien.
Parfois, une simple étincelle suffit à rallumer la flamme du lien.
D’ici-là prenez soin de vous et de vos merveilleux loulous 🌸
📚 Sources
🧸 1. Le jeu comme besoin fondamental et indicateur de sécurité intérieure
🛠️ 2. Le jeu comme outil de réparation émotionnelle
🧠 3. Le jeu comme régulateur du système nerveux
C’est vrai que je n’avais pas forcément conscience de tout ce que ces jeux impliquaient, notamment pour le jeu de poursuite auquel je n’aime pas trop participer. Mais ton article me fait réfléchir et j’y penserai différemment la prochaine fois !
J’adore l’idée de marcher en crabe jusqu’à la salle de bain haha 😀
Merci pour ton partage Ana 😊
En tant que professeure et maman, cet article m’a profondément parlé. Le jeu est pour moi bien plus qu’un simple moment de plaisir : c’est un outil fondamental pour créer une relation de qualité avec l’enfant, mais aussi pour soutenir ses apprentissages. J’ai vraiment retrouvé dans cet article l’importance du jeu comme langage affectif, comme espace de réparation du lien et de régulation émotionnelle.
J’avais beaucoup aimé le livre « Qui veut jouer avec moi ? » de Lawrence Cohen, présenté par Isabelle Filliozat. Il m’avait ouvert les yeux sur la puissance du jeu dans la parentalité : une manière douce et joyeuse de se reconnecter, surtout quand les tensions apparaissent. À l’école aussi, je vois à quel point le jeu permet aux enfants de mieux comprendre, de s’engager, de collaborer. C’est un levier extraordinaire, à la maison comme en classe !
Merci pour ton partage d’expérience Lison. Ton témoignage de maman et professeure montre à quel point le jeu a des vertus aussi bien dans le cadre relationnel, parental, qu’au titre des apprentissages.
Très intéressant ! On a tendance à oublier ou minimiser l’importance du jeu en grandissant…
Grâce à ton article, je vais tâcher de remettre le jeu à sa juste place.
Merci pour ton retour Magdalena. Ravie que la lecture de cet article ravive en toi l’envie de remettre le jeu à sa juste place.
Merci Jeanne pour ce bel article plein de sensibilité. Cette approche du jeu comme moyen de réparer, de relier, de réguler m’a beaucoup touchée. Même si mes enfants sont grands aujourd’hui, je mesure à quel point ces moments ludiques partagés ont été précieux pour nourrir la confiance, la complicité et l’apaisement. Ton regard est à la fois doux, profond et éclairant. Bravo pour cette transmission si précieuse
Merci pour ton message si touchant Béa. Oui, même quand les enfants grandissent, ces souvenirs de jeux partagés laissent une empreinte de sécurité, de lien, de joie simple, et c’est tellement précieux. Merci pour ton beau témoignage.
Le jeu vu comme un langage affectif, un espace de réparation et un outil de co-régulation… c’est une révélation que chaque parent devrait lire. Tu m’as offert un nouveau regard sur les jeux de poursuite ou les jeux de rôle (moi qui ait été une fervante rôliste pendant de nombreuses années !) Merci pour cette transmission précieuse, si finement ancrée dans la réalité émotionnelle de nos enfants 🙏 Je repars inspirée, et un peu plus connectée à mon propre enfant intérieur.
Merci pour ton retour si vibrant Sabine. Oui,
le jeu est aussi un langage d’amour, un outil de soin, un chemin de reconnexion (avec nos enfants, et aussi avec notre propre enfant intérieur, comme tu le soulignes si bien). Merci pour ton témoignage.
Merci Jeanne pour cet article 😀 . Il m’a rappelé combien, enfant, le jeu m’aidait à traverser des tempêtes intérieures. Aujourd’hui, je retrouve ce même pouvoir dans l’acte de créer : dessiner, peindre, modeler… c’est une autre façon de rejouer, de réparer, de se relier. Merci pour ton regard si juste sur la force du jeu. 😉
Ravie que cela ait ravivé en toi de précieux souvenirs d’enfance. Oui l’art est un outil puissant et une autre manière de jouer, réparer et se connecter à soi et au autres. Merci pour ton joli partage.