Parents : 4 stratégies pour gérer votre colère

Avez-vous déjà été confrontée à des moments où vos enfants refusent catégoriquement de coopérer? En refusant de se coucher à l’heure, en rechignant à participer aux tâches ménagères ou en ignorant vos demandes répétées? Si tel est le cas, je sais à quel point ces situations peuvent rapidement devenir source de frustration et déclencher des réactions de colère en vous. Car même les mamans les plus patientes peuvent parfois se retrouver à bout de nerfs face à certaines situations délicates de la vie quotidienne et familiale. Moi, la première. Parfois la mayonnaise monte : on crie, on perd son calme et on finit par culpabiliser et regretter d’être sortie de ses gongs. Mais sachez que cela ne fait pas de vous un mauvais parent. C’est simplement une réaction humaine face aux défis et aux pressions du quotidien. Cependant, apprendre à gérer cette colère de manière saine et constructive  favorisera l’équilibre émotionnel de chaque membre de la famille, et maintiendra des relations familiales apaisées. Alors, comment gérer vos propres émotions de parent face aux cris, aux refus, aux comportements difficiles de vos enfants et adolescents? C’est ce que nous allons voir en détail dans cet article.

Nous explorerons ensemble la définition de la colère, son impact sur la santé physique, mentale et émotionnelle, et enfin, je vous partagerai 4 stratégies pour retrouver la paix intérieure et cultiver un environnement familial plus serein.

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Photo de Julien L

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Décryptage de la colère

La colère : une réaction émotionnelle naturelle

Une émotion naturelle

La colère est une réaction émotionnelle naturelle. Selon le dictionnaire Larousse, elle est définie comme : un « état affectif violent et passager, résultant du sentiment d’une agression, d’un désagrément, traduisant un vif mécontentement et accompagné de réactions brutales ». Une définition qui reflète souvent notre perception de cette émotion comme quelque chose de négatif.

Par ailleurs, d’un point de vue étymologique, le mot « colère » trouve ses origines dans le latin « choléra », lui-même dérivé du grec « kholéra », signifiant bile. Cette étymologie évoque l’image d’une émotion intense, semblable à un débordement de bile, suggérant la force et la vigueur associées à la colère.

Une réaction de défense et de survie

En outre, la colère peut être considérée comme une réaction de défense et de survie face à ce qui est perçu comme une agression extérieure. Elle se manifeste souvent en réponse à une violation de notre territoire, qu’il soit physique, psychique ou spirituel. Par exemple, lorsque nos besoins fondamentaux ne sont pas comblés ou que nous nous sentons menacés, la colère peut surgir pour nous protéger, en érigeant des barrières et en signalant à autrui que nous nous sentons lésés.

Monique de Kermadec, psychologue clinicienne, et autrice du livre « Osez la colère », souligne que la colère agit comme un signal d’alarme. Ce sentiment nous indique que quelque chose nous blesse au plus profond de nous-mêmes et est impossible à supporter.

En fin de compte, la colère n’est ni intrinsèquement positive ni négative. C’est notre manière de l’appréhender et de la gérer qui détermine son impact. Elle peut être utilisée de manière constructive pour exprimer nos besoins et protéger notre intégrité, ou bien de manière destructrice si elle est réprimée ou exprimée de manière inappropriée.

Comprendre la nature et les fonctions de la colère est la première étape pour trouver des moyens sains de l’apprivoiser. Voyons à présent ce qui se passe dans notre cerveau lorsque nous nous mettons en colère.

Mother Lecturing her Daughter
Photo de Sonam Prajapati

A l’intérieur du cerveau en colère

Lorsque nous sommes en proie à la colère, notre cerveau entre dans un état d’activation intense, orchestré par des structures telles que l’amygdale. Cette dernière, agit comme un centre de traitement émotionnel. En effet, elle détecte les signaux de danger et déclenche une réponse de combat ou de fuite.

L’amygdale joue ainsi un rôle important dans notre capacité à échapper aux situations mettant notre survie en danger. Son activation permet une préparation rapide du corps à l’action, en accélérant le rythme cardiaque, en augmentant la pression sanguine et en libérant du glucose pour fournir de l’énergie en réponse au stress.

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Photo de Lisa Yount

Dans son livre « L’intelligence émotionnelle », Daniel Goleman explique comment la colère mobilise le corps pour l’action. Ainsi, celle-ci fait affluer le sang vers les mains, ce qui permet de saisir un objet pour se défendre ou combattre. De plus, elle entraîne une sécrétion d’hormones telles que l’adrénaline, fournissant l’énergie nécessaire à une réaction vigoureuse.

L’auteur explique également, dans son ouvrage, que toutes les émotions, y compris la colère, sont en fin de compte une incitation à l’action. D’ailleurs, le terme « émotion » dérive du verbe latin « motere », signifiant mouvoir, et du préfixe « é » indiquant un mouvement vers l’extérieur.

Comprendre ces mécanismes internes vous aidera à mieux gérer vos réactions émotionnelles et à envisager des stratégies de régulation appropriées pour préserver votre bien-être mental et émotionnel, ainsi que celui de vos enfants.

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Impact de la colère mal exprimée sur la santé physique, mentale et émotionnelle

La colère, lorsqu’elle n’est pas exprimée de manière saine et constructive, peut avoir des répercussions sur la santé physique, mentale et émotionnelle. Voyons les conséquences de cette émotion intense si elle est mal maîtrisée, ainsi que son influence sur la dynamique familiale.

Les conséquences physiques de la colère mal exprimée

Lorsque la colère est refoulée ou mal gérée, elle peut se manifester de manière néfaste sur le plan physique. Les effets peuvent être variés, allant de simples maux de tête et tensions musculaires à des problèmes plus graves tels que l’hypertension artérielle, les troubles du sommeil, les troubles digestifs et même des affections cutanées comme l’eczéma. Ces manifestations physiques sont souvent le résultat d’une accumulation de stress et de tension dans le corps, exacerbée par la répression émotionnelle.

Ainsi, par exemple, une étude parue en 2022 dans le European Heart Journal, a démontré que la colère participe au développement de certaines maladies cardio-vasculaires.

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Photo d’ Alex Green

Les implications mentales et émotionnelles de la colère mal exprimée

En plus des conséquences physiques, la colère mal exprimée peut également impacter le bien-être mental et émotionnel. En effet, réprimer  ses émotions peut conduire à un sentiment d’isolement, de frustration et même de dépression. Les personnes qui refoulent leur colère peuvent également développer des troubles anxieux, car elles sont constamment en proie à des pensées et des sentiments négatifs.

De plus, la colère non exprimée de maniere constructive peut altérer les relations interpersonnelles, en particulier au sein de la famille. Les parents qui ne parviennent pas à gérer leur colère de manière saine sont susceptibles de créer un environnement familial tendu et conflictuel. Cela aura alors des répercussions négatives sur le bien-être émotionnel des enfants. Ces derniers peuvent se sentir stressés, anxieux ou même responsables des conflits familiaux, ce qui peut affecter leur développement émotionnel et social.

Il est donc important d’apprendre à reconnaître, gérer et exprimer cette émotion de manière saine et constructive pour préserver le bien-être de chaque membre de la famille.

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Reconnaître la colère

Identifier les déclencheurs de la colère

Identifier les déclencheurs de la colère est une étape importante dans la gestion efficace de vos émotions. Il s’agit de reconnaître les situations, les pensées et les émotions qui provoquent en vous une réaction de colère. Ces déclencheurs peuvent varier d’une personne à l’autre, mais certains schémas communs peuvent être identifiés.

Situations de stress

Les situations stressantes telles que les conflits familiaux, les problèmes financiers, ou les échéances professionnelles peuvent être des déclencheurs de colère. Par exemple, une dispute avec un conjoint sur la répartition des tâches ménagères peut déclencher une réaction de colère chez un parent.

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Photo de cottonbro studio

Sentiments d’injustice ou d’impuissance

Se sentir traité injustement ou incapable de contrôler une situation peut également provoquer de la colère. Par exemple, si votre petit Théo désobéit délibérément malgré vos directives claires, il est probable que cela suscite chez vous un sentiment d’impuissance et de frustration.

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Photo de Mick Haupt

Blessures émotionnelles non résolues

Les expériences passées de traumatismes émotionnels ou de conflits non résolus peuvent créer des déclencheurs de colère. Par exemple, si vous avez vécu une séparation ou un divorce difficile, face à des situations qui rappellent ces émotions douloureuses, vous êtes susceptibles de vous emporter.

Fatigue et épuisement

Le manque de sommeil, le stress chronique et l’épuisement parental peuvent vous rendre plus enclins à réagir avec colère. Les moments où les enfants demandent constamment de l’attention ou sont désobéissants peuvent être davantage difficiles à gérer lorsque l’on est fatigué.

Sentiments de vulnérabilité ou de menace

Se sentir menacée, physiquement ou émotionnellement, peut déclencher une réaction de colère en tant que mécanisme de défense. Par exemple, si vous vous sentez critiquée ou jugée par un membre de la famille ou par d’autres parents, cela peut déclencher une réaction de colère en réponse à cette menace perçue par rapport à votre statut ou votre réputation.

Reconnaître ces déclencheurs de colère est la première étape vers une gestion efficace de vos émotions. Une fois que vous aurez identifié ces schémas, l’étape suivante sera de détecter les signes précurseurs physiques et émotionnels vous prévenant que la « mayonnaise commence à monter ».

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Photo d’ Andrea Piacquadio

Détecter les signes précurseurs de la colère

Lorsque la colère commence à monter, le corps envoie souvent des signaux précurseurs qui peuvent vous alerter sur votre état émotionnel. Ces signes sont variés et se manifestent à la fois sur le plan physique et émotionnel.

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Signes précurseurs physiques

Voici quelques signes physiques courants qui peuvent indiquer que la colère est en train de s’installer.

💡Sensation de chaleur.

Une augmentation de la température corporelle peut accompagner l’émergence de la colère. Cette sensation de chaleur peut se manifester par une transpiration excessive ou une sensation d’étouffement, donnant l’impression que le corps bouillonne de l’intérieur.

💡Respiration courte et rapide.

En réponse au stress et à l’irritation, la respiration peut devenir courte et saccadée, avec peu d’expirations. Cette respiration superficielle est souvent associée à une activation du système nerveux sympathique, qui prépare le corps à l’action en situation de stress. Lorsque votre enfant refuse de coopérer malgré vos demandes répétées, si la colère fait son apparition, il est probable que vous sentiez votre respiration devenir plus rapide et superficielle, comme si vous étiez à bout de souffle.

💡Contractions musculaires.

La colère peut se manifester par des contractions musculaires, en particulier au niveau des épaules, des mains et du visage. Ces tensions musculaires donnent l’impression que le corps se raidit en réponse à la frustration ou à l’exaspération. Lorsque votre adolescent  vous fait une remarque désobligeante, il peut arriver que vous serriez instinctivement les machoires et contractiez les muscles du visage, exprimant ainsi votre mécontentement.

💡Sourcils froncés.

Les expressions faciales révèlent également votre état émotionnel. Lorsque vous êtes en colère, vos sourcils ont tendance à se froncer, créant des rides verticales entre les yeux. Ce froncement de sourcils peut refléter votre concentration intense ou votre agacement face à une situation.

💡Rougeurs sur la peau.

Lorsque la colère monte, il est fréquent que la circulation sanguine s’intensifie, entraînant des rougeurs sur la poitrine, le cou ou les joues. Ces rougeurs sont le résultat d’une augmentation du flux sanguin causée par l’activation du système nerveux sympathique.

Le fait de reconnaitre ces signes précurseurs de la colère vous aidera à intervenir rapidement pour apaiser vos émotions et éviter une réaction excessive ou incontrôlée.

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Photo de Karolina Grabowska

Signes précurseurs émotionnels

Les signes précurseurs émotionnels de la colère peuvent varier d’une personne à une autre, mais certains indicateurs sont couramment observés. Voici quelques signes émotionnels qui indiquent que la colère est en train de monter.

💡Irritabilité

Une sensibilité accrue aux frustrations ou aux contrariétés peut signaler l’approche de la colère. Par exemple, si vous devenez facilement irritable face à des situations qui normalement ne vous dérangeraient pas. Vous êtes en train de préparer le dîner pour la famille après une longue journée de travail, et vos enfants ne cessent de vous interrompre avec des demandes constantes. Chaque nouvelle interruption vous irrite davantage, et vous avez du mal à contenir votre frustration. C’est un signe avant-coureur à ne pas négliger.

💡Impatience

Une diminution de la tolérance à l’attente ou à la contrainte peut être un signe avant-coureur de colère. Je me souviens de l’époque où mes deux ainés etaient tous petits. Les préparer le matin pour les amener à l’école et espérer arriver à l’heure au travail était une source de stress permanente. Ils traînaient à se préparer, je voyais les minutes défiler désepérement, et la perspective d’arriver à l’heure au travail compromise. Impatiente et stressée, il m’arrivait alors de m’énerver. Encore un signe important à prendre en compte.

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Photo de Darkmoon_Art

💡Sentiment d’injustice

Une perception accrue d’injustice ou de traitement injuste peut alimenter la colère. Vous avez, par exemple, passé la journée à nettoyer la maison et à préparer le dîner pendant que votre conjoint était au travail. Lorsqu’il rentre à la maison, il ne remarque même pas vos efforts et se plaint que le repas n’est pas prêt à temps. Vous vous sentez alors frustrée et indignée par son manque de reconnaissance. Vous sentez alors monter en vous un sentiment de colère.

Autres signes plus subtils

💡Identifier les valeurs heurtées.

Il est important de prendre conscience des valeurs qui sont touchées lorsqu’une situation provoque de la colère. Les valeurs sont des principes ou des croyances qui sont importants pour vous, tels que le respect, la sécurité, l’écoute, etc. Par exemple, si vous ressentez de la colère lorsque vos enfants ne vous écoutent pas, cela peut indiquer que le respect est une valeur importante pour vous. Prendre conscience de ces valeurs vous aide à comprendre pourquoi vous réagissez de manière émotionnelle dans certaines situations.

💡Identifier les besoins non-satisfaits

En plus des valeurs, il est essentiel de reconnaître les besoins qui ne sont pas comblés lorsqu’une situation déclenche de la colère. Les besoins peuvent être vitaux ou physiologiques, tels que le besoin de sécurité ou de protection, le besoin d’amour et d’appartenance, le besoin d’estime de soi, le besoin de réalisation, etc. Par exemple, si vous vous sentez en colère lorsque votre partenaire ne vous soutient pas dans une décision importante, cela peut indiquer un besoin non satisfait de soutien ou d’amour. Identifier ces besoins vous permet de mieux comprendre ce qui déclenche votre colère et de trouver des moyens de les satisfaire de manière constructive.

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En somme, reconnaître les signaux précurseurs qui sont susceptibles de déclencher chez vous, de la colère, vous permettra de prendre du recul et de réagir de manière plus réfléchie et constructive.

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Techniques de gestion de votre colère pour retrouver votre paix intérieure

1. La technique « S.T.O.P »

La technique STOP est un outil efficace pour gérer la colère de manière constructive.

S comme S’ARRÊTER

Prendre une pause est essentiel pour créer un espace entre la stimulation et la réaction. Cela permet de réfléchir avant d’agir impulsivement. Pour s’arrêter efficacement, il est important de reconnaître les signes de la colère, tels que la sensation de chaleur, la respiration rapide, ou les contractions musculaires, comme je vous l’ai expliqué précédemment. Pour garantir un arrêt complet, arrêtez de bouger, ancrez vos pieds dans le sol ou asseyez-vous confortablement.  Vous pouvez aussi changer de pièce pour faire cette pause. Tout ceci a pour but de calmer votre esprit.

T comme TROIS RESPIRATIONS

Prendre trois respirations profondes permet de calmer le système nerveux et de réduire l’intensité de la colère. Pour ce faire, posez une main sur votre ventre et inspirez lentement par le nez, en sentant votre abdomen se soulever. Expirez ensuite lentement par la bouche, en sentant votre abdomen redescendre.

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Photo d’Oleksandr P

O comme OBSERVER

Observer son environnement et ses sensations internes permet de se reconnecter à l’instant présent. Notez ce que vous voyez, entendez et ressentez physiquement et émotionnellement. Cela vous aidera à prendre du recul par rapport à la situation et à mieux comprendre vos réactions.

P comme PASSER À L’ACTION

Maintenant que vous avez pris le temps d’accueillir vos émotions, et de revenir au calme, vous pouvez à présent réfléchir à des actions non violentes pour résoudre la situation de manière constructive. Cela peut impliquer de communiquer calmement vos besoins et vos limites en vous inspirant des techniques de la Communication Non Violente. Vous aurez aussi les idées plus claires pour trouver des solutions alternatives.

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Photo de Jonathan Borba

2. Technique du mot de sécurité

Définir un mot de sécurité avec votre enfant ou votre conjoint, en dehors des moments de crise, peut être utile pour désamorcer les situations de colère intense. Lorsque ce mot est prononcé, les deux parties s’engagent à faire une pause et à se retirer de la situation jusqu’à ce que les tensions se dissipent.

Ce mot de securité signalera que vous devez tous les deux faire une pause et vous calmer avant de continuer la conversation.

3. Technique de l’anticipation du stress

Prévenir les émotions négatives en gérant votre stress est essentiel pour éviter les déclencheurs de colère. En effet, on est beaucoup moins patient et bien plus irritable lorsqu’on est fatigué et stressé. Par conséquent, assurez-vous de dormir suffisamment, de bien manger et de faire de l’exercice régulièrement pour maintenir votre bien-être émotionnel.

4. Technique des 4R

Cette méthode implique de reconnaître, respecter, trouver des ressources et reconstruire une situation émotionnelle difficile. Cette technique vous aidera à gérer votre colère de manière constructive.

💡Reconnaître

La première étape consiste à reconnaître et à identifier vos émotions. Prenez conscience de ce que vous ressentez et de ce qui déclenche votre colère. Cela vous permettra de mieux comprendre vos réactions émotionnelles et de prendre du recul par rapport à la situation.

💡Respecter

Une fois que vous avez identifié vos émotions, il est important de les respecter et de les accepter sans les juger. Accordez-vous le droit de ressentir ce que vous ressentez, même si cela peut sembler inconfortable.

💡Ressources

Identifiez les ressources internes et externes que vous pouvez utiliser pour réguler votre système nerveux et vous calmer. Les ressources internes peuvent inclure des souvenirs positifs (repensez par exemple à la naissance de votre bout de choux et à la joie immense que cela vous a procuré), des lieux apaisants et des sensations agréables. Les ressources externes peuvent être des personnes inspirantes ou réconfortantes sur qui vous pouvez compter (un coup de fil à votre meilleure amie par exemple), ou encore des activités relaxantes (écouter une musique qui vous détend, prendre soin de vous en prenant un bain, lire, écrire✍️, etc ).

A Romantic Setting In The Bathroom
Photo de Taryn Elliott

💡Reconstruire

Enfin, lorsque vous aurez retrouvé votre calme, pourquoi ne pas prendre un moment pour repenser à ce qui s’est passé et revoir la situation dans son ensemble? Pourquoi votre enfant a agi de cette manière? Pourquoi vous-même avez réagi de la sorte? Quelles leçons tirer de cet évènement?

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Conclusion

 

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Commentaires

  1. sébastien says:

    Merci pour cet article hyper instructif 😉
    Apprendre à contrôler sa colère est essentiel pour la vie de couple, avec ses enfants ou au travail.
    Ma technique préférée : la technique des 4R !!!

    1. JeanneOO says:

      Merci pour votre retour. Oui, la technique des 4R est en effet une belle approche pour gérer la colère dans différentes situations.

  2. Jackie says:

    Dans chaque colère, il y a un élément déclencheur. Il est important de le découvrir pour pouvoir corriger ces colères.

    1. JeanneOO says:

      Tout à fait d’accord! Identifier les déclencheurs de la colère est une étape importante pour apprendre à la gérer de manière constructive. Merci pour cette observation.

  3. Sabine says:

    Merci beaucoup pour cet article très complet sur un sujet très important. D’autant plus important que les femmes, et les mamans en particulier, souffrent d’une pression sociale plus lourde que les autres sur la colère (très mal vue chez elles). Merci pour les astuces pratiques aussi !

    1. JeanneOO says:

      Effectivement, la pression sociale sur les femmes concernant la colère est une réalité importante à prendre en compte. Merci pour votre votre partage

  4. Patricia says:

    Merci pour ce bel article. Pour ma part dès que je sens la colère je respire plusieurs fois et j’avoue que ça me permet de retrouver le calme et d’être le modèle de mes enfants.

    1. JeanneOO says:

      Oui, la technique de la respiration aide à retrouver son calme. Merci pour ton témoignage

  5. Laetitia says:

    Mon fils est adolescent maintenant. Je ne m’énerve pas moins, mais je prends du recul, ce qui était difficile quand il était plus jeune. Je n’ai pas vraiment cherché de solutions, je me suis dit qu’une bonne respiration aiderait à ne pas perdre patience. Les quatre techniques proposées sont intéressantes mais j’ai ma petite préférence pour l’anticipation du stress. Merci beaucoup.

    1. JeanneOO says:

      Oui, anticiper le stress permet de garder son calme en cas de situation tendue. Merci pour votre partage d’expérience

  6. Awa says:

    Merci beaucoup pour cet article très intéressant ! Je me mets généralement très peu en colère, mais cela peut bien sûr m’arriver.J’aime beaucoup la technique du mot de sécurité !

    1. JeanneOO says:

      Ravie que cette technique vous ait plu et merci pour votre retour!

  7. J’aime beaucoup l’idée du mot de sécurité !
    Surtout avec les enfants, ça me fait penser à quand on disait « pouce » quand on était petit, quand on avait besoin que quelque chose s’arrête ! Je vais tester ça la prochaine fois !
    😎

    1. JeanneOO says:

      Oui c’est une méthode simple pour désamorcer les situations qui peuvent pousser à se mettre en colère. Merci pour ton partage.

  8. Merci pour cet article très inspirant.
    Je retiens l idée du STOP, qui peut s appliquer dans n importe quel contexte.

    1. JeanneOO says:

      Oui, la technique du STOP peut être appliquée dans de nombreux contextes pour prendre du recul et gérer la colère. Merci pour ton retour

  9. Marie-Line says:

    Merci pour cet article, je vais essayer d’utiliser les ressources citées de voir laquellefonctionnele mieux, car c’est mon gros défaut, j’ai tendance à me mettre vite en colère et au quart de tour! Même si en devenant maman, je travaille la dessus…

    1. JeanneOO says:

      Je comprends.C’est un processus qui prend du temps. Bonne chance dans votre démarche et merci pour votre partage d’expérience.

  10. Merci pour cet article qui apporte des ressources vraiment intéressantes pour la famille dans son ensemble. Ces émotions fortes sont le lot de tous, leur gestion demande beaucoup d’efforts de chacun. La communication non violente permet d’éviter les débordements souvent…

    1. JeanneOO says:

      Oui, la communication non violente est en effet une approche tellement utile pour prévenir les débordements et favoriser des relations harmonieuses. Merci pour votre commentaire

  11. Merci pour cet article. J’aime beaucoup la technique S.T.O.P. C’est facile à retenir et pourtant tellement utile pour arriver à s’auto-réguler et à maintenir sa lucidité. Ca ramène à l’instant présent en douceur et pousse à agir avec bienveillance.

    1. JeanneOO says:

      Exactement Elise. C’est une technique simple mais tellement efficace pour se recentrer et agir avec bienveillance dans les moments de tension. Merci pour ton retour.

  12. Virginie says:

    Super intéressant ! J’ai des problèmes de colère avec mon fils. Il commence à se mettre en colère il devient irrespectueux et à mon tour je me mets en colère. On essaie de mieux communiquer car c’est une situation qui ne nous convient pas à tous les deux. Merci pour tous ces conseils !

    1. JeanneOO says:

      Je comprends Virginie. Je vous souhaite à tous les deux de parvenir à trouver des solutions ensemble. Merci pour ton partage d’expérience et bon courage dans cette démarche.

  13. Magdalena says:

    Merci pour cet article complet et surtout pour les outils qui y sont proposés ! Je trouve qu’il est important d’apprendre à reconnaître et gérer sa colère pour soi mais aussi pour son entourage.

    1. JeanneOO says:

      Oui, en effet, la gestion de la colère est essentielle pour le bien-être personnel et celui de l’entourage. Merci pour votre commentaire

  14. Béa says:

    Merci pour cet article détaillé et instructif sur la gestion de la colère chez les parents. Je me suis souvent retrouvé dans des situations où mes enfants refusaient de coopérer, et cela pouvait rapidement déclencher en moi des réactions de colère. Apprendre à reconnaître les signes précurseurs de la colère et à mettre en pratique des techniques de gestion émotionnelle comme celles que tu partages ici est vraiment précieux. Merci pour ces conseils utiles qui contribuent à créer un environnement familial plus serein et harmonieux. 🌈

    1. JeanneOO says:

      Je suis ravie que ces techniques puissent vous être utiles dans ces moments où la coopération des enfants peut être difficile à obtenir. Reconnaître les signes précurseurs de la colère et mettre en pratique des stratégies de gestion émotionnelle peut vraiment transformer la dynamique familiale. Merci pour votre partage d’expérience.

  15. Jessica says:

    J’aime beaucoup les différents techniques de gestion de la colère, surtout la méthode « STOP » et aussi le mot de sécurité, c’est une très bonne idée !

    1. JeanneOO says:

      Ce sont effectivement des outils simples mais efficaces pour aider à gérer les moments de tension. Merci pour ton retour Jessica.

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